Mabille, Valère
Titre
Date de naissance
Date de décès
Nationalité
Occupation
Banquier
Homme d'affaires
Homme d'œuvres
Collectionneur
Mécène
Personne liée
Biographie
Après des études au Collège de Bavai, il s'inscrit en 1858 à l'École des Mines de Mons, qu'il quitte l'année suivante pour reprendre un modeste atelier métallurgique aux Hayettes, à Morlanwelz. Vivement intéressé par les chemins de fer, Mabille est le premier, en 1865, à fabriquer des essieux en acier et des butoirs en fer pour lesquels la Belgique était tributaire de l'Angleterre. Il est un des promoteurs du premier congrès des chemins de fer que la Belgique a l'honneur d'accueillir en 1883.
Profondément chrétien, il est fidèle à l'encyclique de Léon XIII sur la condition des travailleurs. Il se fait donc un devoir de fonder des œuvres qui se partagent en deux groupes principaux : les Ecoles et la Maison des Ouvriers. Tandis que Raoul Warocqué s'active pour renforcer le parti et les œuvres libérales, Valére Mabille prend le contre-pied et doit être regardé comme le créateur des œuvres chrétiennes de la région du Centre, qu'il rassemble de manière pragmatique dans la fondation ambitieuse de la Maison des Ouvriers.
Avec sa haute taille, sa grande barbe blanche, ses cheveux argentés et son binocle, on le confondait souvent avec Léopold II.
(D’après Darquenne, R. (1985) : Biographie Nationale, 44, s.v. « Mabille (Valère) », col. 693-700).
Bibliographie
Comeliau, M.-L. (1958) : Biographie Coloniale Belge, V, s.v. « Mabille (Valère) », col. 567-568
Darquenne, R. (1985) : Biographie Nationale, 44, s.v. « Mabille (Valère) », col. 693-700.
Puissant, J. (1996) : « Mabille, Valère », in Kurgan G. (ed) : Le Dictionnaire des Patrons en Belgique, Bruxelles, p. 441-442.